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Je ne partage pas vraiment d’images en ce moment, pas de photos Instagramable de cet automne dommageable.


Ce que je fais ne se voit pas.


Il s’agit de tirer les leçons de l’été écoulé, de se préparer à la saison prochaine.
Modifier les modes de cultures, re-planifier les plantations, adapter les variétés et les espèces.
Chaque nouvelle année est l’occasion d’ajustements au niveau des cultures, mais jamais la remise en question ne fut aussi profonde et brutale.


Il n’aura échappé à personne que la situation actuelle est compliquée pour le monde agricole. L’été fut une épreuve pour tous et il laisse derrière lui un marasme difficile à dissiper.
Bien que l’automne soit arrivé, que les températures aient baissé, ici la sécheresse continue toujours à sévir.


Notre terre lourde confère à nos légumes un goût incomparable, mais elle est sans pitié en cas de sécheresse. Elle devient alors aussi dure que la pierre et ne permet plus aux légumes de pousser.
Le taux d’humidité dans le sol est désormais nul sur plusieurs mètres de profondeur. Malgré les quelques gouttes tombées début septembre, notre région est toujours en grave crise hydrique, avec les conséquences que cela entraîne pour les arrosages par arrêté préfectoral.


Les cultures d’automne ont donc pris beaucoup de retard.
Les semis ont mal germé, les rangs sont épars, les plantules sont en souffrance.


L’été fut tourmenté, l’automne s’annonce rude.