Lundi, nous avons accueilli sur la ferme des élèves de 1ère.
Pour thème de leur TPE, Marion, Antoine et Alexis ont choisi la permaculture !
Alors c’était visite guidée à travers les champs et réponses aux questions !
Je ne suis pas encore rompue à l’exercice, moi qui suis davantage mon instinct plutôt que la technique. (C’est pour ça, j’ai emmené Fred ;-p)
Mais je trouve cela super encourageant de voir que les jeunes essaient désormais de sortir d’un modèle d’agriculture qui s’épuise et épuise les sols pour se tourner vers un autre mode de production plus respectueux de la Nature et des Hommes.
J’espère qu’en enjambant notre production de tomates (et oui encore des tomates et nous sommes fin octobre !!) et nos herbes folles, ils auront aussi cheminé vers le champ de tous les possibles.
J’espère qu’ils auront compris que l’agriculture telle que nous la concevons n’est pas une espèce d’endroit clinique où tout est maîtrisé, mais au contraire un espace de liberté pour chacun et pour chaque chose.
Parce que nous sommes à l’aube d’un changement sociétal profond – et que cela relève davantage d’une réelle volonté de la société de changer plutôt que d’un effet de mode ou d’une curiosité incongrue à venir toucher le béret … – il est indispensable pour les jeunes de comprendre que le droit à une alimentation saine sera leur cheval de bataille.
La nourriture est l’enjeu majeur de notre siècle, puisqu’elle est la base de la vie. Et plus vous boufferez de saloperies, plus vous serez malades, mes cocos ! CQFD, même des scientifiques peuvent comprendre ça ! 
😉
Changer la manière dont nous produisons, mais également changer la manière dont nous consommons, voici les clefs d’un avenir plus serein ! Si nous réussissons cela, non seulement nous serons en meilleure santé, mais c’est aussi tout un système consumériste qui sera ébranlé et forcé de changer !
Alors oui, je sais, quelques-uns vont encore me prendre pour une idéaliste, une utopiste et je leur répondrai en citant Antonin Artaud : « Nous vivons dans un monde malpropre dont très peu, mais dont certains un certain nombre, ont envie de sortir et de changer. » Je suis de ceux-là.
